Wednesday, August 12, 2009

[RED DEMOCRATICA] INFORM.: PERU/ONU : Situacion de los pueblos indigenas. (Castellano y frances)

 

Ci-joint la traduction d'un communiqué de Miguel Palacín Quispe de la Coordination Andine d'Organisations Indigènes (CAOI) du vendredi 07 août à l'ONU, qui fait suite au massacre de Baga au Pérou le 5 juin.
cf. détails des évènements sur ce lien :
"Pérou : Affrontements meurtriers entre les autorités et les Indiens"
[]   http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=2282

Il parle de la criminalisation et de la répression des personnes et communautés indigènes impliquées socialement et politiquement, et des manoeuvres de déstabilisation des mouvements sociaux par l'Etat dictactorial du Pérou... ben tiens c'est comme partout, oui mais avec d'autres formes, pas moins violentes ça c'est certain!

LA CAOI, réseau en lutte andine, c'est par là (du moins pour les hispanophones) :
[]   http://www3.minkandina.org/ 
   
  COORDINATION ANDINE D'ORGANISATIONS INDIGENES-CAOI
Bolivie, Equateur, Pérou, Colombie, Chili, Argentine


L'Etat péruvien développe une politique de discrimination et de criminalisation systématique des peuples indigènes.
Il émet des règles qui lèsent leurs droits, lance des procédures juridiques envers leurs dirigeants, ne respecte pas les conventions internationales, stigmatise leurs organisations et manœuvre pour les désarticuler.

Genève, le 6 août 2009- Le massacre de Bagua (Amazonie du Pérou) qui a ému la communauté internationale le 5 juin passé, a représenté un des points les plus forts de la systématique politique de discrimination et criminalisation des peuples indigènes que met en place l'Etat péruvien avec l'objectif de faciliter les opérations des entreprises multinationales extractives (minière, pétrolière, de gaz, forestière).

Durant la conférence de presse d'aujourd'hui, Miguel Palacín Quispe, Coordinateur Général de la Coordination Andine d'Organisations Indigènes (CAOI), a expliqué qu'au Pérou les droits des peuples indigènes, déjà assez relégués pendant des siècles, s'étaient encore plus réduits à partir des années 90, quand la dictature d'Alberto Fujimori modifia la Constitution et les lois afin d'imposer le néolibéralisme dans le pays andin.

Depuis 1991, l'amplification des activités minières ont été favorisées dans toute la région andine du pays, affectant les communautés paysannes et ceci sans établir aucun mécanisme de consultation avec elles, bien que depuis l'année 1994 soit entré en vigueur la Convention 169 du BIT (Bureau International du Travail) au Pérou. Les entreprises minières au Pérou disposent de 23 millions d'hectares sur la côte, en montagne et en forêt, mettant en péril les terres de 3200 communautés paysannes et natives. D'une manière similaire, depuis l'année 2004, les projets liés aux hydrocarbures ont augmenté dans la forêt péruvienne (on est passé de 13% de la surface de l'Amazonie parcellisée à 75% en seulement 5 ans) ; ceci sans incorporer aucun mécanisme de consultation de la population indigène affectée.
.
Le retour à la « démocratie » à la fin de l'année 2000 n'a marqué aucun changement dans ces politiques d'Etat. En particulier, depuis l'arrivée au gouvernement pour la seconde fois d'Alan Garcia Pérez , les atteintes aux droits indigènes se sont approfondies, et s'est jointe à celles-ci la criminalisation de la protestation sociale.

En juillet 2007, le gouvernement péruvien a émis onze décrets législatifs (normes au rang de loi émises par l'Exécutif avec autorisation du Congrès de la République) qui durcissent les peines imputées à la protestation sociale. Parmi les effets les plus graves, il y a l'établissement de l'enfermement de 25 à 30 ans pour des mobilisations, l'interdiction aux autorités locales de soutenir les manifestations de leurs villages, et l'impunité pour les agents de police et les militaires qui tirent des coups de feu et provoquent des morts afin de réprimer ces manifestations.

Le 19 décembre de la même année, le Congrès de la République a attribué des facultés au Pouvoir Exécutif pour légiférer sur divers thèmes liés à l'implantation du Traité de Libre Commerce avec les Etats-Unis. A cette fin, l'Exécutif a émis entre janvier et juin 2008 un ensemble de 102 décrets législatifs.

Les objectifs, derrière ces décrets législatifs, sont de faire disparaître les communautés indigènes et octroyer de meilleures facilités aux entreprises qui exploitent les ressources minières, pétrolières et forestières. Il est considéré que les droits des communautés sont un obstacle pour ces entreprises.

Le président lui-même Alan García, l'a dit dans ses articles intitulés El Síndrome del Perro del Hortelano(1), publiés entre octobre et novembre 2007 dans le quotidien El Comercio, dans lesquels il affirme que les communautés indigènes sont une invention, qu'elles ont des terres inoccupées et qu'elles ne produisent pas, et va jusqu'à remettre en question l'existence même des peuples indigènes, en situation d'isolement volontaire, de l'Amazonie péruvienne.

Une mobilisation de plus de dix jours des peuples indigènes d'Amazonie (en août 2008) réussit la dérogation de deux de ces décrets législatifs (1015 et 1073). La mobilisation a été reprise en avril 2009, et à travers le Massacre de Bagua du 5 juin, ont été dérogés les décrets législatifs 1064 et 1090. « Les organisations indigènes et paysannes, nous continuons la lutte pour la dérogation de celles restantes », a souligné Palacín.

Mais la répression ne commence ni se termine avec le massacre de Bagua. Au Pérou il y a actuellement plus de mille dirigeants indigènes qui subissent des procédures juridiques pour défendre les droits de leurs communautés. Après les évènements du 5 juin, il a été émis un ordre d'arrestation contre toute la direction de la Asociación Interétnica de Desarrollo de la Selva Peruana (AIDESEP)(2), et trois de ses membres ont dû s'exiler au Nicaragua, parmi eux son président Alberto Pizango.

La journée nationale de lutte du 11 juin, la Grève Nationale des 7,8 et 9 juillet, et la solidarité internationale ont exigé que la sortie du cabinet ministériel de Yehude Simon signifie un changement réel de la politique économique et sociale. Mais il s'est passé tout le contraire, avec une composition ministérielle en provenance exclusive du parti présidentiel (APRA) d'extrême droite, dans une attitude ouvertement provocatrice du régime de García. Le nouveau président du Conseil des Ministres, Javier Velásquez Quesquén, a dit que son premier devoir était d' « imposer l'ordre », ce qui laisse présager une recrudescence de la répression.

A la fermeture et la persécution de stations émettrices locales et de leurs directeurs, s'ajoute l'intensification de la persécution policière et judiciaire envers les leaders indigènes d'Amazonie et Andins. Des preuves de disparitions lors du massacre de Bagua du vendredi 5 juin sont en train d'apparaître, tant de fois niées par le gouvernement, consignées dans un rapport de la Defensoría del Pueblo(3) qui, comme cette institution l'a reconnue, n'a pu récolter de témoignages et de preuves que dans le cinquième des communautés natives, et l'a fait dans les jours suivants le massacre. Pire encore, si l'on considère que la police a empêché le passage dans la zone durant cinq jours, dans laquelle elle aurait incinéré les restes des indigènes assassinés.

Dans une attitude raciste réitérée qui nie aux indigènes la faculté de prendre des décisions de manière autonome et collective (comme ils le font depuis des centaines d'années), le gouvernement insiste à attribuer la mobilisation des peuples indigènes à des interventions étrangères, sans présenter aucune preuve de ceci. Les fonctionnaires du gouvernement ont même affirmé que la violence dans la Curva del Diablo(4) avait été initiée par les indigènes, mais le procureur qui a enquêté sur l'affaire a déjà déterminé officiellement que les indigènes étaient désarmés.

Particulièrement cruelle est l'attitude du gouvernement contre l'apu Santiago Manuin, qui a reçu huit impacts de balles le 5 juin, alors qu'il s'approchait de la police avec les bras en l'air, pendant que celle-ci initiait son assaut contre les indigènes. L'apu, boursier des Nations Unies, a le colon séparé du corps et son état de santé est très délicat. Le 14 juillet, neuf policiers se sont rendus jusqu'à l'Hôpital Las Mercedes de Chiclayo pour essayer de l'amener à la prison de Picsi. Heureusement les médecins les en ont empêché, mais le mandat d'arrêt contre lui reste en vigueur.

A tout ce qui précède, s'ajoute les manœuvres du gouvernement d'Alan García, qui, dans l'intention de désarticuler les organisations indigènes qui avancent pour la défense de leurs droits, cherche à diviser la Asociación Interétnica de Desarrollo de la Selva Peruana (AIDESEP) ; dans ce but, il a mis en place un congrès illégal lors duquel a été élu une fausse directive. Le gouvernement García a commencé à reconnaître cette directive, choisie contre tout ce qui est stipulé dans les Statuts de l'AIDESEP, afin qu'elle participe à la Table de Dialogue installée avec les peuples indigènes d'Amazonie.

« Il s'agit d'une manœuvre de plus pour désarticuler nos organisations, en créant des organisations parallèles qui ne comptent pas avec l'appui de nos peuples indigènes, dans le seul but qu'ils approuvent leurs politiques de pillage de nos biens naturels et la déprédation de la Madre Naturaleza(5), en passant au-dessus de nos droits territoriaux », a averti Miguel Palacín Quispe, Coordinateur Général de la CAOI.

(1) le Syndrome du Chien du Maraicher
(2) l'Association Interethnique de Développement de la Forêt Péruvienne
(3) la Défense du Peuple
(4) le Virage du Diable
(5) la Mère Nature


 
   
 
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    Le communiqué en espagnol... 2009-08-11 23:35   
  COORDINADORA ANDINA DE ORGANIZACIONES INDÍGENAS – CAOI
Bolivia, Ecuador, Perú, Colombia, Chile, Argentina

Estado peruano desarrolla política sistemática de discriminación y criminalización de los pueblos indígenas
Emite normas que vulneran sus derechos, enjuicia a sus dirigentes, incumple convenios internacionales, estigmatiza a sus organizaciones y maniobra para desarticularlas

Ginebra, agosto 6.- La Masacre de Bagua (Amazonas, Perú) que el pasado 5 de junio conmovió a la comunidad internacional, representó uno de los puntos más altos de la sistemática política de discriminación y criminalización de los pueblos indígenas que implementa el Estado peruano con el objetivo de facilitar las operaciones de las empresas transnacionales extractivas (minería, petróleo, gas, forestales).

En conferencia de prensa ofrecida hoy, Miguel Palacín Quispe, Coordinador General de la Coordinadora Andina de Organizaciones Indígenas (CAOI), explicó que en el Perú los derechos de los pueblos indígenas, ya bastante postergados durante siglos, son aun más recortados a partir de la década del noventa, cuando la dictadura de Alberto Fujimori modificó la Constitución y las leyes para imponer el neoliberalismo en el país andino.

Desde 1991 se ha promovido la ampliación de las actividades mineras en toda la región andina del país, afectando a las comunidades campesinas y sin establecer ningún mecanismo de consulta o participación con ellas, pese a que desde el año 1994 está vigente el Convenio 169-OIT en el Perú. Las empresas mineras en el Perú abarcan 23 millones de hectáreas en la costa, sierra y selva, comprometiendo las tierras de unas 3,200 comunidades campesinas y nativas. De manera similar, desde el año 2004 se han incrementado los proyectos hidrocarburíferos en la selva peruana (se ha pasado de un 13% de área amazónica lotizada a un 75% en solo 5 años); sin incorporar ningún mecanismo de consulta a la población indígena afectada.

El retorno a la democracia a fines del año 2000 no significó cambio alguno en estas políticas de Estado. En particular, desde la llegada al gobierno por segunda vez de Alan García Pérez, la vulneración de derechos indígenas se ha profundizado, y junto con ello la criminalización de la protesta social.

En julio del 2007, el gobierno peruano emitió once decretos legislativos (normas con rango de ley que expide el Ejecutivo por autorización del Congreso de la República) que endurecen las penas impuestas por protesta social. Entre sus efectos más graves, están la imposición de carcelería por 25 a 30 años por movilizaciones, la prohibición a las autoridades locales de apoyar las marchas de sus pueblos, y la impunidad para los agentes policiales y militares que disparen y causen muertes al reprimir esas manifestaciones.

El 19 de diciembre del mismo año, el Congreso de la República otorgó facultades al Poder Ejecutivo para legislar sobre diversos temas relacionados con la implementación del Tratado de Libre Comercio con Estados Unidos. Al amparo de esas facultades, el Ejecutivo emitió entre enero y junio del 2008 un paquete de 102 decretos legislativos.

Los objetivos detrás de estos decretos legislativos son desaparecer a las comunidades indígenas y otorgar mayores facilidades a las empresas que explotan recursos mineros, petroleros y forestales. Se considera que los derechos de las comunidades son un obstáculo para estas empresas.

El propio presidente Alan García lo ha dicho en sus artículos sobre el Síndrome del Perro del Hortelano, publicados entre octubre y noviembre del 2007 en el diario El Comercio, en los que afirma que las comunidades indígenas son un invento, tienen tierra ociosa y no producen, y cuestiona la existencia misma de los pueblos indígenas en aislamiento voluntario de la Amazonía peruana.

Una movilización de más de diez días de los pueblos indígenas amazónicos (agosto del 2008) logró la derogatoria de dos de esos decretos legislativos (1015 y 1073). La movilización fue retomada en abril del 2009, y tras la Masacre de Bagua del 5 de junio, fueron derogados los decretos legislativos 1064 y 1090. "Las organizaciones indígenas y campesinas continuamos la lucha por la derogatoria de los restantes", subrayó Palacín.

Pero la represión no comienza ni termina con la Masacre de Bagua. En el Perú hay más de mil dirigentes indígenas procesados judicialmente por defender los derechos de sus comunidades. Luego de los sucesos del 5 de junio, se ha emitido orden de captura contra toda la dirigencia de la Asociación Interétnica de Desarrollo de la Selva Peruana (AIDESEP) y tres de sus miembros tuvieron que asilarse en Nicaragua, entre ellos su presidente Alberto Pizango.

La jornada nacional de lucha del 11 de junio, el Paro Nacional del 7, 8 y 9 de julio, y la solidaridad internacional exigieron que la salida del Gabinete Yehude Simon significara un cambio real de la política económica y social. Pero ha ocurrido todo lo contrario, con una composición ministerial aprista y de extrema derecha, en una abierta actitud provocadora del régimen de García. El nuevo presidente del Consejo de Ministros, Javier Velásquez Quesquén, ha dicho que su primera tarea es "imponer el orden", con lo que se espera un recrudecimiento de la represión.

Al cierre y persecución de emisoras locales y sus directores, se une la intensificación de la persecución policial y judicial a los líderes indígenas amazónicos y andinos. Ya están surgiendo evidencias de desapariciones en la Masacre de Bagua del viernes 5 de junio, tantas veces negada por el gobierno, amparado en un informe de la Defensoría del Pueblo que, como esta institución ha reconocido, no pudo recoger testimonios y pruebas más que en la quinta parte de las comunidades nativas y lo hizo en días inmediatos a la Masacre. Peor aun considerando que la policía impidió el paso a la zona durante cinco días, en los que habría incinerado los restos de indígenas asesinados, de lo cual ya aparecen también evidencias.

El gobierno insiste en atribuir a intervencionismos extranjeros la movilización de los pueblos indígenas, sin presentar prueba alguna de ello y en una nueva actitud racista que niega a los indígenas la facultad de tomar decisiones de manera autónoma y colectiva, como lo hacen desde hace cientos de años. Los funcionarios del gobierno incluso han afirmado que la violencia en la Curva del Diablo fue iniciada por los indígenas, pero el fiscal que investiga el caso ya determinó oficialmente que los indígenas estaban desarmados.

Particularmente cruel es el ensañamiento del gobierno contra el apu Santiago Manuin, quien recibió ocho impactos de bala el 5 de junio, cuando se acercó con los brazos en alto a la policía que en la Curva del Diablo iniciaba su arremetida contra los indígenas. El apu, becario de Naciones Unidas, tiene el colon separado del cuerpo y su estado de salud es muy delicado. El 14 de julio, nueve policías fueron hasta el Hospital Las Mercedes de Chiclayo para intentar llevarlo al penal de Picsi. Felizmente los médicos de ese nosocomio lo impidieron, pero la orden de captura en su contra sigue vigente.

A Todo lo anterior se unen las maniobras del gobierno de Alan García para dividir la Asociación Interétnica de Desarrollo de la Selva Peruana, AIDESEP, con el auspicio a un ilegal congreso y la elección de una falsa directiva, en su afán de desarticular las organizaciones indígenas que avanzan en la defensa de sus derechos.

El gobierno de García ha llegado al colmo de reconocer a esa directiva, elegida contra todo lo estipulado en los Estatutos de AIDESEP, para que participe en la Mesa de Diálogo instalada con los pueblos indígenas amazónicos.

"Se trata de una maniobra más para desarticular a nuestras organizaciones, creando organizaciones paralelas que no cuentan con el respaldo de nuestros pueblos indígenas, solo para que aprueben sus políticas de saqueo de nuestros bienes naturales y depredación de la Madre Naturaleza, pasando por encima de nuestros derechos territoriales", advirtió Miguel Palacín Quispe, Coordinador General de CAOI.

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