Sunday, January 27, 2013

[RED DEMOCRATICA] NOTICIAS : Le Brasil sous le choc apres l'incendie qui a fait 232 morts y espanol

 

Le Brésil sous le choc après l'incendie qui a fait 232 morts

Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters | 27.01.2013 à 19h32 • Mis à jour le 27.01.2013 à 19h53 Par Nicolas Bourcier (correspondant à Rio de Janeiro)
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La pr����sidente br����silienne Dilma Rousseff a r����confort���� des parents de victimes, dimanche 27 janvier, ���� Santa Maria, au sud du Br����sil.

La présidente brésilienne, Dilma Rousseff a écourté une visite au Chili pour regagner le Brésil en urgence. Certaines autorités du pays évoquent une journée de deuil national. L'incendie d'une discothèque de Santa Maria, une ville universitaire du sud du Brésil, et qui a coûté la vie à au moins 232 personnes dans la nuit de samedi à dimanche, a provoqué une véritable onde de choc émotionnelle dans tout le pays.

Dès le matin, les scènes décrites par les médias dépêchés sur place ont tenté de prendre la mesure de la catastrophe. D'après Zero Hora, le principal quotidien de la région, un premier camion militaire serait reparti, en début de matinée, avec près de 70 corps amassés sur son plateau arrière. Des pompiers auraient sorti des décombres des sacs plastiques remplis de téléphones mobiles dont certains sonnaient sans relâche. Une vidéo a été mise en ligne sur le site, montrant la difficulté des pompiers à accéder à l'intérieur du bâtiment. On y distingue également des habitants, torses nus, armés de bouts de bois tentant de casser les murs de la discothèque, dont une issue de secours était fermée.
"UNE FILLE EST MORTE DANS MES BRAS"
Selon les premiers témoignages, l'incendie a commencé vers 2 h 30 du matin dans la discothèque Kiss, située dans le centre ville. Il n'a été circonscrit qu'aux environs de 7 heures. Dans la salle, un membre du groupe qui se produisait sur scène aurait allumé un feu de Bengale. Selon différents médias, le fait d'agiter l'engin en direction du plafond aurait mis le feu aux mousses isolantes. Les flammes se seraient ensuite propagées très rapidement à l'établissement.
Rodrigo, un jeune présent dans la boîte de nuit, a déclaré à la télévision GloboNews avoir vu un musicien allumer un engin pyrotechnique d'où sont sorties des étincelles. Une employée de la discothèque, Ingrid Goldani, 20 ans, a expliqué au quotidien de la ville Dario de Santa Maria qu'elle a vu comment un membre du groupe a tenté, en vain, d'éteindre le feu d'abord avec de l'eau puis avec un extincteur. "Il était déjà trop tard, tout est allé très... le feu a pris (dans toute la boîte) en trois minutes", a-t-elle affirmé.
Le feu s'est propag���� en quelques minutes seulement, selon des t����moignages.
Selon Janio Vieira, un étudiant également présent, "le feu a commencé sur l'estrade et s'est propagé très rapidement". Il a eu ensuite un mouvement de panique et une bousculade à la porte de l'établissement. "J'étais près de la sortie de secours et j'ai réussi à sortir", a-t-il déclaré.
"Les barrières métalliques utilisées pour organiser les files d'attentes ont bloqué l'évacuation. Les gens s'entrechoquaient, tombaient. J'ai aidé à enlever les barrières. Les pompiers aussi s'intoxiquaient avec la fumée ", a témoigné Mattheus Bortolotto au Corrreio do Povo de Porto Alegre. "Une fille est morte dans mes bras. J'ai senti son cœur arrêter de battre, a-t-il poursuivi, sous le choc. Nous n'avons pas réussi à utiliser la sortie de secours. Ceux qui étaient au fond de la discothèque sont restés piégés."
SECOND INCENDIE LE PLUS MEURTRIER AU BRÉSIL
De sérieuses critiques ont commencé à se faire entendre à l'encontre du service d'ordre du Kiss. Plusieurs de ses membres n'auraient pas ouvert assez rapidement les portes de la boîte de nuit afin d'éviter que les personnes ne quittent l'établissement sans payer. Lors des secours, les pompiers ont dû percer un trou dans un mur pour évacuer les corps. Ceux-ci ont ensuite été évacués dans un premier temps au centre sportif municipal, avant d'être acheminés vers l'institut médico-légal de Santa Maria. Les six hôpitaux de la ville et d'autres de la région, à Canoas et Santa Cruz, ont accueilli les blessés, 232 d'après un dernier bilan de la police.
A la mi-journée, des jeunes survivants et des familles entières, attendaient dans l'angoisse l'identification des victimes devant l'institut médico-légal de la ville. Environ 400 jeunes personnes s'étaient retrouvées dans la discothèque au moment où l'incendie s'est propagé. Les autorités ont lancé un appel au calme et demandé aux familles d'apporter des photos des jeunes pour faciliter l'identification des morts et des blessés, la très grande majorité pour avoir inhalé de la fumée toxique.
Selon un dernier bilan de la police, 232 personnes seraient mortes parmi les 400 pr����sentes lors de la soir����e.
Elles ont aussi appelé la population à donner son sang. Cet incendie est "le second le plus meurtrier jamais survenu au Brésil", selon les autorités. En 1961, un chapiteau de cirque avait pris feu à Niteroi, de l'autre côté de la baie de Rio de Janeiro, faisant 533 morts. Plus récemment, à Buenos Aires, en Argentine, le 30 décembre 2004, 194 personnes avaient péri dans une boîte de nuit appelée Republica Cromagnon. L'origine de la catastrophe avait également été un feu de Bengale.
Avant même la mi-journée, la présidente Dilma Rousseff a annoncé qu'elle annulait son voyage au Chili, où elle devait participer au sommet entre l'Amérique latine et l'Union européenne, pour se rendre sur les lieux. L'avion présidentiel s'est posé à 13 h 25 (heure locale) sur l'aéroport militaire de la ville. A Santiago du Chili, avant de prendre son envol, Mme Rousseff avait déclaré, les larmes aux yeux : "Je voudrais dire aux Brésiliens et aux habitants de Santa Maria que nous sommes solidaires dans ces moments de douleur." En fin de journée, elle s'est entretenue avec des familles de victimes. L'ancien président, Luiz Inacio Lula da Silva, a déclaré de son côté que "le pays était triste". Les autorités de la ville ont décrété un deuil officiel de trente jours.
Nicolas Bourcier (correspondant à Rio de Janeiro)
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Brasil en estado de shock tras el incendio que mató a 232
Monde.fr con la AFP, AP y Reuters | 27/01/2013 a las 19:32 • actualizado a las 19h53 27/01/2013 por Nicolas Bourcier (correspondiente a Río de Janeiro)
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El presidente de Brasil, Dilma Rousseff, ha consolado a los familiares de las víctimas, el domingo, 27 de enero, en Santa María, en el sur de Brasil.

El presidente de Brasil, Dilma Rousseff acortó una visita a Chile para recuperar el Brasil con urgencia. Algunas autoridades hacen referencia a la jornada nacional de un país de luto. Un incendio en un club nocturno en Santa María, una ciudad universitaria en el sur de Brasil, que ha matado al menos a 232 personas en la noche del sábado al domingo, provocó una onda de choque emocional en todo el país .

Por la mañana, las escenas descritas por los medios de comunicación enviados a la escena trató de tomar la medida del desastre. From Zero Hora, el diario principal de la región, un camión militar primero se dejó en la mañana temprano, con cerca de 70 cuerpos amontonados en la placa trasera. Los bomberos han dejado las ruinas de bolsas de plástico llenas de algunos teléfonos móviles sonó constantemente. Un vídeo ha sido publicado en el sitio, mostrando la dificultad del acceso a los bomberos al interior del edificio. También distingue a los habitantes, con el torso desnudo, armados con palos tratando de romper las paredes del club, incluyendo una salida de emergencia estaba cerrada.

"Una niña murió en mis brazos"

De acuerdo con los primeros informes, el fuego comenzó alrededor de las 2 am de la mañana del club nocturno Beso 30 situado en el centro de la ciudad. No se ha limitado hasta alrededor de las 7:00. En la sala, un miembro del grupo que estaba ocurriendo en el escenario hubiera encendido un fuego de Bengala. Según varios medios, el temblor de la máquina hacia el techo se prendió fuego a las espumas aislantes. A continuación, las llamas se propagan muy rápidamente a la propiedad.

Rodrigo, un joven presente en la discoteca, dijo a GloboNews televisión viendo un músico encender un dispositivo pirotécnico que las salidas son chispas. Un empleado de la discoteca, Ingrid Goldani, 20, dijo a la prensa en la ciudad de Santa Maria Darío vio cómo un miembro del grupo tratado infructuosamente de apagar el fuego con el primer agua y luego con un extintor de incendios. "Ya era demasiado tarde, todo fue muy ... fuego llevó (en la caja) en tres minutos", dijo.

El fuego se propagó en cuestión de minutos, según el testimonio.

Según Janio Vieira, un estudiante también presente ", comenzó el fuego en el escenario y se extendió muy rápidamente". A continuación, tuvo un pánico y una estampida en la puerta del establecimiento. "Yo estaba cerca de la salida y me las arreglé para salir", dijo.

"Las barreras metálicas utilizadas para organizar las colas bloquearon la evacuación. Personas sacudido, cayó. Ayudé a eliminar los obstáculos. Los bomberos también intoxicados por el humo", declaró Mattheus Bortolotto Corrreio do Povo de Porto Alegre. "Una niña murió en mis brazos. Me sentía los latidos de su corazón se detuviera, dijo, en estado de shock. Nosotros no pudimos usar la salida de emergencia. Los que estaban en el fondo de la discoteca permanecieron atrapados ".

ASESINO SEGUNDO COMO FUEGO EN BRASIL

La crítica seria comenzaron a oírse en contra del servicio de policía de Kiss. Varios de sus miembros no se podía abrir la puerta lo suficientemente rápido discoteca para que la gente no salir de la instalación sin tener que pagar. Durante el rescate, los bomberos tuvieron que perforar un agujero en una pared para retirar el cuerpo. Estos fueron evacuados a un centro deportivo municipal por primera vez antes de ser transportados al instituto forense de Santa María. Seis hospitales de la ciudad y otras áreas en Canoas y Santa Cruz, dio la bienvenida a los 232 heridos, después de una revisión final de la policía.

Al mediodía, los jóvenes sobrevivientes y familias enteras que esperan con angustia la identificación de las víctimas ante el instituto forense de la ciudad. Alrededor de 400 jóvenes fueron encontrados en la discoteca cuando el fuego se extendió. Las autoridades han lanzado un llamamiento a la calma y pidió a las familias que traigan fotografías de los jóvenes para facilitar la identificación de los muertos y heridos, la inmensa mayoría de la inhalación de humo tóxico.

De acuerdo con un reciente informe de la policía, 232 personas murieron entre el presente 400 durante la noche.

También exhortó a la población a donar sangre. Este fuego es "el segundo más mortífero ocurrió en Brasil", según las autoridades. En 1961, una carpa de circo se incendió en Niteroi, al otro lado de la bahía de Río de Janeiro, por lo que 533 muertos. Más recientemente, en Buenos Aires, Argentina, 30 de diciembre de 2004, 194 personas murieron en un club nocturno llamado República Cromagnon. El origen de la catástrofe era también un fuego de Bengala.

Antes del mediodía, la presidenta Dilma Rousseff anunció que cancelaba su viaje a Chile, donde asistió a la cumbre entre América Latina y la Unión Europea para conseguir la escena. El avión presidencial aterrizó a las 13 h 25 (hora local) en el aeropuerto militar de la ciudad. En Santiago de Chile, antes de despegar, Rousseff dijo, con lágrimas en los ojos: ". Yo diría que los brasileños y el pueblo de Santa María que nos encontramos en momentos de dolor" Al final del día, se reunió con las familias de las víctimas. El ex presidente, Luiz Inácio Lula da Silva, dijo por su parte que "el país estaba triste." Las autoridades de la ciudad han decretado luto oficial durante treinta días.

Nicolas Bourcier (correspondiente a Río de Janeiro)

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